Surgi d’un instant, d’une seconde d’éternité, chaque bijou naît d’un dessin. Longuement travaillé, il saisit l’élan de l’inspiration pour créer le mouvement qui déterminera la structure du bijou. Une architecture à la fois légère et puissante, qui, telle une chorégraphie, s’inscrit dans l’espace avec l’évidence de la maîtrise.
Au sein de cette architecture, métal et pierre sont indissociables : l’un n’est pas plus important que l’autre, l’un n’est pas là pour magnifier l’autre. Ensemble, ils créent une forme illustrant un dialogue vivant, dense et infini : une harmonie. Celle que l’on retrouve dans un jardin, lorsque lignes, volumes et couleurs procèdent du même élan.
Le confort est essentiel car un bijou est fait pour être porté.
Cette aisance fondamentale – qui conduit parfois à abandonner un projet – exige de la part du joaillier de définir avec une extrême précision volumes, poids et hauteurs du bijou. Jusqu’à cette asymétrie du dessous des bagues, imaginée pour ne jamais gêner la main.
Travaillé finement, l’or offre une multitude de tonalités, de la plus douce à la plus éclatante. Se révèlent ainsi la puissance de l’or blanc, le flamboiement de l’or rouge et de l’or rose, les modulations ensoleillées ou champagne de l’or jaune. Choisies précisément, leurs subtilités s’illuminent et s’entrelacent à celles des pierres.
Porteuses d’une indicible émotion, les pierres révèlent une forme de perfection à l’œuvre. Walid Akkad en explore la palette infinie, accordant une prédilection à des pierres rares ou méconnues – issues de nouveaux gisements – comme la tourmaline de Namibie ou d’Afghanistan, l’alexandrite du Brésil ou de Russie ou le zircon du Mozambique.
Du bleu-vert au brun-rouge en passant par des roses et des blancs de porcelaine, les perles appartiennent au paysage joaillier de Walid Akkad. Pour cultiver leur mystère irisé, il sublime les formes « imparfaites » d’une perle naturelle ou exalte la perfection géométrique d’une perle fine.
Si la taille d’une pierre vise à la magnifier dans la lumière, sa couleur s’inscrit dans l’élan créatif de Walid Akkad. Uniforme, nuancée ou ornée de jardins, elle suggère la création originale qui saura en révéler toute la poésie et la force. Dans son paysage, ce sont les fleurs qui composent les bouquets…
Fondre, sculpter, polir, brosser, sabler l’or : ces techniques subtiles, d’une grande maîtrise et souvent très anciennes, permettent de concrétiser l’intention du joaillier. Fruits d’un travail patient, jouant la perfection dans des détails invisibles pour le néophyte, elles semblent donner au métal une âme.
Dans son travail de création, Walid Akkad est accompagné du savoir-faire rare de quelques artisans d’art : le fondeur qui obtiendra le volume le plus pur, le polisseur qui offrira au métal une multitude de nuances, le lapidaire qui sublimera une pierre précieuse, le sertisseur qui l’accordera à l’or choisi, l’émailleur qui jouera de toutes les transparences…
Un bijou est une rencontre : celle d’une personne qui, découvrant un bijou, aura l’impression qu’il lui est destiné. Ou celle, issue d’un dialogue confiant avec Walid Akkad au sein de sa galerie "Le 1", avec un bijou inédit. Une création inattendue – pouvant utiliser l’or et les pierres d’un bijou ancien – aussi fidèle qu’un portrait, aussi juste qu’un vêtement sur mesure.